Journal of Accounting and Management Information Systems (JAMIS)


Mécanismes de gouvernance de l’entreprise: sur le reporting interne et la communication financiere externe (un possible cas roumain)

Supp/2006 ,   p167..176

Author(s):  
Niculae FELEAGĂ
Liliana FELEAGĂ


Keywords:   asymétrie d’information ; indicateurs de représentation des performances ; enracinement des dirigeants ; le choix des méthodes comptables ; le maquillage des comptes.

Abstract:  
On a l’habitude, depuis une bonne trentaine d’années de parler de la gouvernance de l’entreprise pour designer les travaux qui se portent sur les fonctions, les missions et le contrôle des dirigeants des entreprises. Lorsqu’on décrit une entreprise, il faut distinguer deux niveaux : sa gouvernance, à savoir les mécanismes que rendent légitimes le rôle de direction et son contrôle et d’ici, le pouvoir de décision délégué aux dirigeants et à ses adjoints ; son management, c'est-à-dire l’exercice effectif du pouvoir, la prise de décision en situation de gestion, avec ses conséquences sur la performance finale.
Indissociable de la création de valeur, la gouvernance de l’entreprise est le levier indispensable d’une politique de maximisation de la richesse des actionnaires. Fondée sur la théorie de l’agence, elle articule les mécanismes destinés à contrôler les managers d’entreprise. Que ce soit par l’avis des analystes financiers ou la notation des agences de crédit, les mécanismes externes permettent de sanctionner les mauvaises performances. A l’extrême, les actionnaires insatisfaits de la gestion et de la rentabilité ont la possibilité de vendre les actions de l’entreprise qui n’est pas sans conséquence pour les dirigeants. Les mécanismes de gouvernance, tant internes qu’externes, reposent sur les données comptables publiées par l’entreprise. A fin de servir leurs propres intérêts au détriment de ceux des actionnaires, les dirigeants ont la possibilité d’influer sur ces données. Quels systèmes de management, correspondent à la révision des choix stratégiques dans le sens d’une gouvernance « orientée actionnaires » ? On assiste alors à la mise en place d’un système de procédures de rapports de plus en plus contraignants, au plan technique, compte tenu des possibilités offertes par les technologies de traitement de l’information et en termes de préoccupation et de pression sur les cadres concernés. Et un problème final : quelle est la configuration du système de gouvernance appliquée aux entreprises roumaines ou au moins aux sociétés cotées ?


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